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lundi 14 décembre 2015

OUIHOP’ : PRÉSENTATION DE L’APPLICATION D’AUTO-STOP CONNECTÉE

Le covoiturage a le vent en poupe ces derniers mois. C’est dans cet esprit que l’application OuiHop’ a fait ses débuts sur l’App Store et le Google Play Store. Présentation.
Le covoiturage n’a pas que des avantages. Il permet, certes, de faire de substantielles économies sur votre consommation d’essence mais il n’est pas sans contrainte. Il faut déjà trouver une ou plusieurs personnes avec qui le faire mais également s’accorder sur les horaires et les trajets pour que chacun y trouve. OuiHop’ s’inscrit dans cette lignée de partage de l’auto mais remet au goût du jour une pratique qui se fait de plus en plus rare : l’autostop.

OuiHop’ : Kezaco ?

Il s’agit d’une application gratuite qui vous permet de consulter autour de vous les véhicules qui sont disponibles pour prendre un passage ou dans le cas inverse, les piétons à la recherche d’un véhicule sur quelques kilomètres. Il s’agit ni plus ni moins d’auto-stop connecté qui présente de nombreux avantages pour les deux protagonistes.

Comment est née l’application ?

OuiHop’ est une start-up parisienne fondée par Laurent Maghdission, Jean-Baptiste Boneu et Franck Rougeau. Ils sont partis d’un double constat : l’augmentation croissante des bouchons en Ile-de-France et dans les grandes améliorations françaises (+26% entre 2011 et 2013) et, malgré une offre relativement riche, des transports en commun qui ne couvre pas toujours toutes les zones ou les itinéraires des usages. Les trois fondateurs veulent surfer sur une dynamique des systèmes collaboratifs qui se sont ancrés dans la société ces dernières en réduisant les contraintes (pas d’engagement) pour les conducteurs tout en augmentant les bénéfices. Le lancement grand public a été précédé d’une longue phase de bêta sur le plateau de Saclay auprès de 600 bêta testeurs qui n’étaient autres que des salariés de la zone.L’objectif était de valider l’intérêt pour le prochain et d’optimiser l’application et les services.

Comment ça marche ?

Il existe deux scénarios pour les utilisateurs. Il y a d’abord l’automobiliste qui lance l’application et entre son trajet quand il monte dans sa voiture. En face, le piéton lance lui aussi son application, découvre les utilisateurs à proximité et leur itinéraire et sélectionne celui qui lui convient le mieux. L’automobiliste reçoit une notification. Libre à lui d’accepter ou non de prendre le piéton. L’application a le mérite d’être très fluide, visuellement très réussie et ne pas proposer cinquante menus dans lesquels nous pourrions nous perdre facilement. Elle va à l’essentiel.

Où télécharger l’application ?

OuiHop’ est disponible gratuitement sur l’App Store (pour iPhone donc) et sur le Google Play Store (Android). Difficile de dire en l’état si une version Windows 10 Mobile verra le jour prochainement. Cela dépendra sans doute du nombre d’utilisateurs dans les prochains. Les fondateurs espèrent convaincre 100.000 personnes d’ici la fin de l’année 2016.

Combien coûte l’abonnement ?

Le piéton qui utilise OuiHop’ paye un abonnement mensuel d’une valeur de deux euros par mois. Soit l’équivalent d’un ticket de bus. L’automobiliste ne paye rien.

Qu’est ce que gagne le conducteur ?

Le conducteur qui utilise l’application en publiant son trajet accumule des points, baptisés Hopiz, qui lui permet d’obtenir des bons de réduction ou d’achat chez les enseignes partenaires de OuiHop’ (BP, Speedy, Amaguiz, etc.). Il peut également opter pour un abonnement gratuit ou acheter (virtuellement) un ou des billets de loterie. Une loterie là aussi très attractive puisque les tirages peuvent vous permettre de gagner six mois de carburant gratuit ou 10 pleins. Le plus beau c’est que même si vous n’accueillez pas d’auto-stoppeur mais vous publiez votre trajet sur l’application, vous cumulez des kilomètres et donc des points.

Existe-t-il une limite kilométrique pour l’automobiliste ?

Oui. L’application place la limite de kilomètres à 150 par jour.

L’autostoppeur paye-t-il l’automobiliste ?


Non. Il n’y a aucune transaction monétaire entre les deux acteurs du trajet. Simplement, le piéton note l’automobiliste à la fin de son trajet en lui attribuant une à cinq étoiles.

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